Comme certains l’ont lu sur LinkedIn, la Plateforme des ALE wallonnes, représentée par ses co-présidents, a été invitée par les négociateurs wallons MR-Engagés aux concertations de la société civile et des acteurs de terrain.
Cette rencontre a eu lieu ce 19 juin, au sein de la plate-forme thématique Emploi – Formation, aux côtés d’une dizaine d’autres acteurs du secteur : Le Forem, l’IFAPME, l’ InterMire, Le CEFOR, DUO for a JOB, OFFA Office francophone de la Formation en alternance, Federgon – Network for work, l’interféderation des CISP, la Structure d’aide à création d’emploi (SAACE) et l’Instance Bassin emploi formation (IBEFE)…
On notera l’absence de représentant des EI qui ont été invité avec les fédérations d’employeurs.
Au total, les représentants présents ont pu faire part des points jugés prioritaires pour améliorer le fonctionnement du marché du travail wallon et clarifier l’offre des opérateurs de formation.
Il serait présomptueux, et sans grande pertinence, de tirer des conclusions hors des remarques qu’ont pu émettre les deux présidents de partis présents. Nous pouvons cependant préciser qu’ils furent attentifs aux propos échangés et fermes dans l’organisation des débats.
Notre participation à cette rencontre a permis de réaffirmer les priorités des ALE, dans la lignée de notre mémorandum :
- Augmentation du “salaire” des prestataires sur le modèle de la communauté germanophone ;
- Recentrages des initiatives locales de mise à l’emploi vers les ALE ;
- Fin de la double ligne hiérarchique ;
- Une augmentation de 1,00€ supplémentaire au moins du titre-service à charge du client final ;
- Une objectivisation des coûts engendrés par les réformes menées ces dernières années et des éventuelles extensions d’activités ;
- Une assimilation rapide des ALE aux mesures destinées aux entreprises d’insertions ;
- Une extension des chèques formations aux ASBL ;
- Une simplification des contraintes administratives.
Nous avons cependant entendu de la part de nos deux interlocuteurs la volonté de réinvestir les ALE durant cette mandature. La façon d’y parvenir n’a cependant pas été dévoilée.
Nous avons également pu comprendre qu’il existait une volonté de revenir sur certaines dispositions prises par le précédent gouvernement dans le secteur des titres-services (en particulier l’interdiction des frais administratif).
Là encore, il est hasardeux de tirer des conclusions sur base de quelques phrases lancées dans le contexte d’un tour de table.
En conclusion, Marc et moi sommes sortis satisfait de cette rencontre car, pour une fois, la spécificité des ALE et la représentativité de la PAW ont été symboliquement reconnues par les présidents de deux partis.
Au-delà, nous espérons que cette volonté se poursuivra et que nous pourrons être associés aux réformes des mesures ALE et titre-service.
Enfin, il conviendra d’être attentif à la déclaration de politique régionale et à la répartition des compétences.
Nous ne manquerons pas de revenir vers vous si nous obtenons des informations plus précises.